Le diagnostic stationnel permet d'évaluer les potentialités de production de la forêt et de déterminer si les essences en place sont en station, notamment en intégrant les effets probables liés au changement climatique. Les éléments d'analyse, sont la géologie, l'exposition, l'altitude, la topographie, la pédologiques, mais aussi l'étude de la flore indicatrice.

Le diagnostic sylvicole permet de définir les objectifs de gestion de la forêt en s'appuyant sur une description du peuplement forestier et sur son historique. 

Estimer la valeur d'une parcelle ou d'un ensemble forestier, bénéficier d'aides financières pour réaliser des travaux sylvicoles visant à améliorer ou reconstituer des peuplements forestiers, optimiser sa fiscalité, s'engager dans une démarche de certification sont des actions pour lesquelles je propose un accompagnement.

Intégrer la biodiversité à la gestion forestière est parfaitement compatible avec la production de bois. Conserver des arbres morts et du bois au sol, repérer et protéger les dendro-microhabitats n'a que très peu d'impact sur la production ligneuse valorisable mais augmente fortement la capacité d'accueil du milieux forestier. Cette biodiversité est mesurable à l'aide de l'Indice de Biodiversité Potentiel et son évolution peut être suivi sur le long terme.

La régénération des peuplements forestiers est parfois mise à mal par une surpopulation d'animaux sauvages et nécessite alors des coûts de protection des jeunes plants important. Avant d'investir dans une plantation ou le lancement d'un processus de régénération naturelle, il peut être intéressant de mesurer la pression du gibier. De même lors des suivis de plantations ou lors d'interventions en futaies irrégulières, une mesure de la pression du gibier permet d'établir un dialogue avec les chasseurs et les instances qui les représentent pour permettre l'adaptation des taux de prélèvement du gibier.